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← articles plus anciens 18 juin 2013 , par claire guélaud retraite : laurence parisot attaque le rapport moreau pour sa dernière conférence mensuelle de présidente du medef, laurence parisot s’en est pris en termes très vifs, mardi 18 juin, au rapport de yannick moreau sur les retraites qu’elle juge décevant et qui « manque de rigueur et de hauteur de vues » . alors que le conseil d’orientation des retraites (cor) a estimé à 22 milliards d’euros par an les besoins de financement des régimes de retraite à l’horizon 2020, dont 8,6 milliards concernent les seuls régimes de fonctionnaires, « le rapport moreau laisse cette question sans réponse, ce qui est tout à fait contestable pour ne pas dire invraisemblable » , a attaqué m me parisot. « inacceptable, inenvisageable, irresponsable » la responsable patronale, dont le successeur, pierre gattaz, devrait être élu le 3 juillet, participera à l’atelier retraite de la conférence sociale des 20 et 21 juin pour bien marquer l’importance qu’elle attache à ce dossier et à celui du financement de la protection sociale. « a court terme, les leviers d’action envisagés [dans le rapport moreau] sont une fois de plus des pistes fiscales, de hausse des cotisations des employeurs et des salariés. c’est inacceptable, inenvisageable, irresponsable. c’est faire comme si personne n’avait entendu parler de la chute de la compétitivité des entreprises françaises, du décrochage de l’économie et de la régression du pouvoir d’achat des salariés » , a ajouté m me parisot. « la piste de l’âge et celle de la durée de cotisation sont considérées marginalement », a-t-elle regretté , alors qu’elles permettraient d’ « assurer les deux tiers des besoins de financement des régimes à l’horizon 2020 ». « notre message sera celui du travail. nous ne sortirons des difficultés qu’à condition d’augmenter notre quantité de travail tout au long de la vie et tout au long de l’année », a-t-elle indiqué, ajoutant qu’elle ne voit pas « d’autre moyen pour financer notre modèle social » . la présidente du medef a formé le vœu que les discussions à venir sur les retraites permettent de créer une dynamique et d’aboutir à « une solution sensée intégrant les paramètres de l’âge légal et de la durée de cotisation » . publié dans actualité | 148 commentaires 24 avril 2013 , par claire guélaud le niveau de vie des plus modestes a baissé en 2009 et en 2010 le ralentissement économique du début du quinquennat de jacques chirac, en 2002 et en 2003, avait frappé également le plus grand nombre. la dernière récession a été plus sélective : le niveau de vie des 40% les plus modestes, soit 24,4 millions de personnes, est le seul à avoir baissé en 2009 et en 2010. celui des 5% les plus aisés, soit 3 millions de personnes, est le seul à avoir augmenté en 2010. c’est ce qui ressort de l’édition 2013 de l’ouvrage de l’insee sur les revenus et les patrimoines des ménages. niveau de vie de très hauts revenus et taux de pauvreté monétaire. source : insee en 2010, la moitié de la population de france métropolitaine (30, 5 millions de personnes) disposaient de moins de 19 270 euros par an (1 610 euros mensuels) pour vivre et la moitié disposaient de plus. ce niveau de vie médian a baissé de 0,5% par rapport à 2009. si tous les déciles sont concernés par cette baisse, elle est plus marquée dans le bas que dans le haut de la distribution : entre – 1,3% et – 1,6% pour les 3 premiers déciles et – 0,3% pour le 9e décile. le niveau de vie des 40 % les plus modestes a baissé deux années de suite, alors que celui des cinq derniers déciles n’a diminué qu’en 2010. surtout, le niveau de vie plancher des 5% les plus aisés (3 millions de personnes) a, lui, augmenté de 1,3% en 2010 après avoir stagné en 2009 (+ 0,2%). par ailleurs, la masse des très hauts revenus – les 1% les plus aisés, soit 610.000 personnes – a augmenté de 4,7% en 2010 après avoir diminué de 4,3% en 2009. il est vrai qu’entre 2004 et 2008, ils avaient augmenté de 5,5% par an. l’augmentation de 2010 provient pour 75% des hausses de revenus d’activité et pour 25% de la hausse des revenus du patrimoine. l’insee observe aussi que si les inégalités s’accroissent, cette augmentation n’en est pas moins amortie par le système de protection sociale. ainsi, entre 2008 et 2010, le 1er décile de revenu par unité de consommation diminue de 3,2% par an avant transferts, contre 1,2% après transferts. evolution des niveaux de vie par décile dans une france où, comme dans la majorité des 27 pays de l’union européenne, les inégalités se sont creusées, le taux de pauvreté monétaire (60% du niveau de vie médian, 964 euros en 2010) est en hausse de 0,6 points à 14,1%. la moitié des personnes pauvres vivent avec moins de 781 euros par mois. l’augmentation de la pauvreté concerne plus particulièrement les familles, avec 2,7 millions d’enfants pauvres, le taux de pauvreté des moins de 18 ans atteignant 19,6% contre 10,2% pour les retraités. publié dans actualité , conjoncture | 86 commentaires 16 avril 2013 , par claire guélaud huit ministres sur 38 ont un patrimoine supérieur à 1 million d’euros matignon a rendu public, lundi 15 avril, les déclarations de patrimoine des 38 ministres du gouvernement ayrault. ce sont celles qui ont été transmises à la commission pour la transparence financière de la vie politique à leur entrée en fonctions et qui ont été actualisées au 31 mars 2013. ironie de cette affaire, le patrimoine de l’homme qui est à l’origine de ce « grand déballage » et qui a avoué avoir fraudé le fisc, l’ancien ministre délégué au budget, jérôme cahuzac, reste non public… l’ensemble des biens des membres du gouvernement doit être déclaré y compris ceux détenus à l’étranger et ceux n’entrant pas dans l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune (isf). le gouvernement, sur son site, souligne que les déclarations de patrimoine ne permettent pas de savoir qui est redevable de l’isf et qui ne l’est pas. un certain nombre de caractéristiques ressortent toutefois : le patrimoine des ministres est de 913 549 euros en moyenne. il est près de quatre fois plus élevé que ne l’était début 2010 le patrimoine net moyen des ménages (229 300 euros) selon l’insee. a cette date, la moitié des ménages possédait plus de 113 500 de patrimoine net, les 10 % les mieux dotés détenant plus de 501 600 euros et les 10 % les moins dotés moins de 1 600 euros. ce n’est pas à proprement parler une surprise : le patrimoine moyen des ministres est proche de celui du décile (10 %) de la population le plus riche (941 100 euros de patrimoine moyen en 2010). mais cette moyenne dissimule d’importantes disparités. sur les 38 ministres du gouvernement ayrault, 8 (3 femmes et 5 hommes) ont un patrimoine supérieur à un million d’euros : laurent fabius (6,5 millions), michèle delaunay (5,2 millions), michel sapin (2,1 millions), jean-marc ayrault (1,5 million), victorin lurel (1,4 million), arnaud montebourg (1,3 million), george pau-langevin (1,1 million) et marisol touraine (1 million). leur moyenne d’âge frise les 60 ans, l’âge où l’on possède le plus de patrimoine et où l’on ne l’a pas encore distribué à ses futurs héritiers. m. montebourg, qui a 41 ans, est le plus jeune de ce groupe de millionnaires. a contrario, les huit ministres les moins dotés en patrimoine (4 femmes et 4 hommes) sont najat vallaud-belkacem (106 830 euros), delphine batho (109 785 euros), bernard cazeneuve (165 084 euros), benoît hamon (167 904 euros), fleur pellerin (172 220 euros), cécile duflot (179 176 euros), manuel valls (198 552 euros) et pierre moscovici (268 124 euros). ils ont en moyenne 44 ans passés, mais les trois quinquagénaires du lot (mm. cazeneuve, valls et moscovici) vieillissent ce groupe dans lequel figurent les deux principaux titulaires de bercy, dont l’un est un haut-fonctionnaire et l’autre un avocat. publié dans actualité | marqué avec fiscalité , hauts revenus , isf , patrimoine | 171 commentaires 21 mars 2013 , par claire guélaud france : l’insee ne voit pas le bou